Il est régulièrement fait mention de tâches simple ou complexe dans les rapports d’Inspection en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est bon de rappeler les définitions de ces tâches (voir dossier de l’enseignant et guide de correction 2016 du CE1D). Je cite :
Un « problème » place l’élève face à une tâche dont l’énoncé est généralement présenté sous la forme de phrases.
De manière générale, la résolution d’un problème requiert de la part de l’élève :
- la compréhension de l’énoncé de la tâche ;
- l’identification plus ou moins évidente des ressources à mobiliser et leur assemblage au travers de plusieurs étapes d’une démarche mentale aboutissant à la solution du problème. Plus le nombre d’étapes est important, plus il y aura potentiellement de démarches possibles ;
- l’expression de la solution du problème, soit par une phrase correctement formulée, soit par une réponse (numérique, géométrique…) clairement identifiée.
C’est au niveau de l’identification des ressources à mobiliser, de leur nombre et de leur assemblage que l’on distingue « tâche simple » et « tâche complexe » dans l’évaluation de la résolution des problèmes de l’épreuve du CE1D mathématiques.
Une tâche est considérée simple si :
– son énoncé guide l’élève vers une démarche assez évidente, facilement identifiable ;
– elle ne mobilise qu’un nombre restreint de ressources, souvent aisément identifiables et assemblées ensuite en un nombre limité d’étapes.
La faible diversité des démarches possibles ne nécessite pas un corrigé très détaillé.
Une tâche est considérée complexe si :
– son énoncé est plus « ouvert » et n’oriente pas naturellement l’élève vers une démarche ;
– elle mobilise généralement des ressources en nombre plus important et/ou moins évident à identifier ;
– l’assemblage de ces ressources comporte le plus souvent un nombre important d’étapes autorisant ainsi
plusieurs démarches possibles de résolution.